Sommaire
Pour commencer ce sujet, petit point géographie : Lyon est la troisième ville de France en termes de superficie et d’habitants, puis elle est située à 3h de Paris en train et 1h40 de Marseille. Aujourd’hui toutes les villes ont leur rappeur tête d’affiche : Orelsan à Caen, Gradur à Lille, Bigflo & Oli à Toulouse, Odezenne à Bordeaux, Joke à Montpellier, Siboy à Mulhouse, Marwa Loud à Strasbourg, Dosseh à Orléans, et on ne parle même pas des départements parisiens et du sud de la France où nous ne citerons personne car il y aurait trop d’oubliés. Mais à Lyon alors ? Où sont les têtes d’affiches ? Des rappeurs que l’on entend sur les ondes ? Existe-t-il une scène rap à Lyon ? N’y-a-t-il pas d’engouement autour du rap ? Pas de salles de concert ?
Bien sûr que si il y a du rap à Lyon et même de très bon rappeurs, et évidement qu’il y a de très belles salles comme le Kao, le Sucre, la halle Tony Garnier ou le Transbordeur qui ont vu passer les plus gros noms du rap français et américain comme Mac Miller, Damso, PNL, Niska, Sinik, Booba, Rohff, Flatbush Zombies, Kekra, Jazzy Bazz, Disiz, Dosseh… Il y a même des festivals comme Woodstower qui a lieu tous les ans à 1h de Lyon et qui accueillait entre autres cette année Disiz ou le Suprême NTM, sur Lyon même il y a le festival L’Original créé en 2004 et considéré comme un événement majeur du Hip-Hop en France qui a vu par exemple en 2017 se succéder Dj Shadow, Médine, Mac Miller & The Underachievers ou aussi la semaine dédiée au Hip-Hop avec le NUW Festival avec beaucoup de concerts cette année dont Rémy, Biffty, Dinos, Grandmaster Flash, Tha Dogg Pound, VSO, Maxenss.
Mais alors que se passe-t-il ? Nous allons revenir sur les débuts du rap à Lyon jusqu’à la génération actuelle et bien vous faire comprendre que la vraie question n’est pas pourquoi mais quand est-ce que ces rappeurs vont vraiment exploser ?
Des pionniers oubliés.
Comme toutes les grandes villes, Lyon n’a pas été épargnée par la vague hip-hop qui a déferlé sur la France et beaucoup de rappeurs différents ont commencé à émerger comme le TBS Clan qui excellait dans le rap conscient, Larson qui alliait fond et forme ou encore La Rancune qui n’a peut-être pas assez persévéré pour exploser. Mais les vrais pionniers sont le groupe Impact Par Les Mots ou IPM, même si on peut aussi citer DNC ou Octopussy, qui a tenu le devant de la scène pendant une décennie entre 90 et 2000 pouvant même se targuer d’avoir posé sur la cultissime mixtape « Rapattitude 2 » avec le morceau « MCM 90 » et d’avoir vendu plus de 10 000 copies de son album « La Galerie Des Glaces » en total indépendant à une époque où les internets n’existaient pas et, il est vrai, le public lyonnais accordait plus d’importance à l’électro qu’au rap…
Ensuite de nombreux groupes ou artistes solo se sont démenés pour mettre Lyon sur la carte du rap hexagonal, parmi eux on comptera Les Gourmets qui ont surement été les premiers lyonnais à lancer leur label en 2005 même si au bout de quelques années pour des raisons personnelles le groupe s’est séparé et le label s’est arrêté malgré le buzz naissant autour de chanteuse comme Carmen Maria Vega qui a sorti deux albums entre 2009 et 2012.
Le seul groupe à s’être offert le luxe d’élargir son audimat au-delà de la ville est Pass Pass que l’histoire a oublié et qui est totalement inconnu en France aujourd’hui pour la simple et bonne raison qu’ils se sont exportés outre Atlantique et ont fait la majeure partie de leur carrière entre la West Coast et le Chili avec des groupes comme SurSilvaz ou Playaman de Santiago. On peut les retrouver aux côtés de Daz Dillinger, Mr. Criminal, Lazy Bone des Bones-Thugs-N-Harmony ou Mr. Capone-E. Peut-être le groupe le plus G Funk que la France n’ait jamais connu et sur lequel on vous invite à jeter une oreille en particulier sur les projets « Tha French Lokos » et « Killaz From Tha West » que je pense être les plus aboutis.
Un intérêt naissant.
Mais il y a bien 2 groupes et 1 artiste qui ont boosté tout ça. On va commencer par les 2 groupes car ils émergent l’un à la suite de l’autre : il s’agit de Enfants Sauvages et L’animalerie. Si le style de rap est totalement éloigné entre les 2 groupes, il demeure une très grande similitude : un talent incroyable mais peu de projets sortis à une époque où les gens n’écoutaient pas ou peu les singles seuls et accordaient de l’importance aux CDs.
Enfants Sauvages, c’est 3 potes (Salim, Nano & Eddy) du quartier Mermoz dans le 8e, qui ont connu un très gros buzz en peu de temps en 2008-2009 avec des morceaux comme « Comment Rester Stable » ou « One Two Three » qui a dépassé le million de vues ce qui est une très grosse perf pour l’époque. Après des passages sur Sun FM et dans la nocturne de Skyrock pour de très gros freestyles ainsi que la sortie de 2 projets : « Matière A Réflexion » suivi de « En Attendant La Suite » , plus rien, tout s’est arrêté sans aucune explication quasiment du jour au lendemain jusqu’au retour d’Eddy en solo avec « Freestyle Sauvage » il y a quelques mois. Même son de cloche pour le groupe des Minguettes Ming8 Halls Starf qui en 2015 a sorti « Hors Série Vol.1 » & « Hors Série Vol.2 » avec un buzz naissant avant de tout arrêter sans que le public ne sache vraiment pourquoi….
L’animalerie elle, est composée d’un nombre incalculable de rappeurs et est plus proche du collectif que du groupe, auteure de 2 projets compilant les morceaux déjà sortis plutôt qu’amenant de l’inédit « L’animalerie Sur Youtube » 1 et 2, les membres se sont ensuite rapidement concentrés sur des carrières solos avec en tête d’affiche Lucio Bukowski, Oster Lapwass, Missak et Anton Serra qui sont de vraies stars à Lyon mais beaucoup moins dans le reste de la France malgré plusieurs projets solos de grande qualité comme « L’adultère est un jeu d’enfant » sorti en 2014 par Missak ou le dernier projet de Lucio Bukowski sorti en mai « Chansons » . Petite exception faite pour Kacem Wapalek qui s’est temporairement éloigné de Lyon pour quelques temps et en a profité en 2015 pour sortir « Je Vous Salis Ma Rue » applaudi par la critique et le public mais dont la suite se fait cruellement attendre…
Casus Belli le seul contre-exemple.
A une époque où beaucoup de rappeurs lyonnais tentent leur chance comme La Bougnoul Smala avec le titre « Nik Un Keuf Et Sa Meuf” , que la 800 Industrie va faire du bruit notamment avec leur feat avec LIM sur la mixtape de ce dernier « Triple Violences Urbaines » sortie en 2006, des compilations « Piment Rouge » qui regroupent le meilleur du hip-hop du 69, un rappeur va se démarquer de tous les autres en traversant les époques : Casus Belli. On ne reviendra pas sur toute sa carrière car nous l’avons en partie déjà fait dans La Chronique du L consacrée à son dernier album « CB 2.0 » mais pour faire court et simple : 20 ans de carrière, une tournée des Zéniths aux côtés de R.O.H.F.F., 10 projets, 3 albums et le statut de numéro 1 incontestable du rap lyonnais.
Le premier artiste à vraiment s’exporter à un niveau national, une figure de proue pour la ville lumière, celle qui lui faisait tant défaut depuis près de 15 ans, un premier album pour se faire la main avec « Soul Fiction » avant le projet le plus abouti de sa discographie selon moi « Cas De Guerre » avec en featuring Keny Arkana, Assia, Rohff et une partie de la fine fleure lyonnaise de l’époque, une génération que l’histoire a oublié malgré quelques jeunes pousses prometteurs comme Gunior, Balir et le groupe C.B. Style, et là tout ne se passe pas comme prévu et le rappeur originaire de Bron a une explication, malheureusement, bien réelle : le manque de soutien d’un public pas forcément fan de rap et ayant une préférence pour l’électro, car malgré la qualité, le CD ne se vendra à Lyon qu’à 150 exemplaires la première semaine alors qu’il sera vendu à plus de 2000 en première semaine en France. A une époque où quand un marseillais sortait un projet, Marseille se mobilisait derrière, et de même pour Paris, à Lyon les gens espéraient que ça allait fonctionner sans pour autant se mobiliser derrière leurs têtes d’affiches… Une raison qui peut être une cause de la mise en retrait du rappeur par rapport à la musique entre 2011 et 2017…
Mais alors qu’est-ce qui a changé ?
Le rap connait une grande ascension et devient l’un des styles les plus écouté au monde, de plus en plus de rappeurs se voient couronner de succès et cette fois-ci les lyonnais ne comptent pas laisser passer cette opportunité. L’animalerie va pendant plusieurs années occuper seule la case de rap à Lyon sans pour autant être la seule entité en présence car dans le sillon de Casus Belli, plusieurs rappeurs vont être présents sans pour autant réussir à percer : Baki RS, Gerry Madani, Gougoune, Revolver, Gunior, GSX, autant de rappeurs issus de l’axe Villeurbanne-Vaulx-en-Velin qui ont tenté leur chance sans plus de réussite, renforçant ainsi le mythe sur la malédiction des rappeurs du 69.
De plus, c’est dans un autre endroit de la région Rhône-Alpes, dans le 74 en Haute Savoie, qu’un rappeur d’Annecy suscite le buzz avec son crew Francis Trash, il s’agit de Beny Le Brownies avec son premier EP « Pre Dora » qui jette un coup de projecteur sur sa ville alors que pendant ce temps là toujours rien dans la capitale des Gones…
Et ce sont deux rappeurs qui vont faire évoluer ça, deux rappeurs qui ne vont jamais revendiquer venir de Lyon dans leurs textes, comme si le fait de ne pas le dire permet d’enfin vaincre la malédiction, deux rappeurs dont une femme, pas vraiment originaire de Lyon, elle y a vécu bien qu’elle n’y a pas grandi, qui va jeter un coup de projecteurs, il s’agit de Chilla en 2015-2016 qui se fait remarquer lors du concours Talents Street ainsi que lors du Planète Rap du premier album de Bigflo & Oli. La suite pour elle ? Tefa qui la remarque et c’est le début de l’aventure qui aboutit à l’EP « Karma » qui fait partie des meilleurs EPs de 2017 mais si vous voulez en savoir plus sur cette jeune rappeuse nous vous conseillons l’interview qu’elle nous a accordé l’année dernière toujours disponible en cliquant ici ainsi que son nouveau single « 1er jour d’école ».
En parallèle à son succès, un autre rappeur lyonnais, également ancien membre et créateur avec Freeze Corleone de la Ligue Des Ombres, collectif ayant participé à l’ascension de l’intérêt pour le rap lyonnais malgré le fait que seuls lui et Lala &ce y soient originaires, fait son apparition au grand public. Dans un style totalement différent, Jorrdee va commencer à attirer l’attention. Rappant depuis 2009 et ayant sorti plus de 10 projets et 3 albums son mumble rap commence à venir chatouiller l’oreille d’un bon nombre d’auditeurs avec l’excellent projet « BJOVR $^LOPE » sorti en janvier 2016 et notamment le son « Rolling Stone » qui fut un véritable tremplin pour lui. Une carrière qu’il continue à mener avec brio presque dans le silence et qui a vu sortir au milieu du mois d’août l’album « 12% » qui même si on en a pas parlé fait probablement partie de ce qu’il a fait de mieux. A partir de là, la machine était lancée…
Une nouvelle génération : des styles différents.
Un des groupes majeurs de cette nouvelle vague est clairement Lutēce composé de Marty & Ian Vandooren qui depuis plus de 2 ans sont bien connus d’une partie du public rap grâce à leur style cloud rap très planant et aussi grâce à la sortie de 2 EPs en 2016 et 2017 « Lapse » & « Pulsions » tous les deux bien accueillis. Marty a sorti son EP solo « Violence Partout » en début d’année dont vous pouvez retrouver le morceau « Demain » dans notre playlist estivale et partage quelques sons sur Soundcloud, quant à Ian Vandooren il sort lui aussi quelques singles par ci par là sur Soundcloud, produit pour de nombreux artistes et apparaissait encore dernièrement à la prod du titre « 667 Ville » présent sur la grosse tape « .RAR » de Norsacce Berlusconi.
On vous a déjà parlé d’eux sur le site, Vrax & La Famax, originaires de Saint-Fons, symbolisent mieux que personne cette nouvelle réussite. Chaque nouveau morceau est un vrai tube et depuis plus de 2 ans rien ne semble leur résister. Une musique comme « T’es En Love » de La Famax cumule plus de 13 millions de vues et beaucoup de leurs morceaux ont dépassé le million. Ajoutez à ça la sortie de l’album « Ô Feeling » de La Famax disponible partout ainsi que l’arrivée de la compile « LaFamaxRecords Vol.1 » disponible prochainement et vous aurez compris que vous avez à faire à 2 gros taffeurs qui prennent ça au sérieux.
Dans un style un peu similaire, L’allemand SixNueve fait exploser les compteurs avec ses morceaux toujours très ambiançants, originaire lui de Vénissieux, il représente jusque dans son nom son département et devrait bientôt partir à l’assaut des charts hexagonaux et être de plus en plus médiatisé, il ne lui manque plus qu’un gros feat ou une signature en maison de disque. En attendant, il continue de se faire la main comme dans son dernier freestyle « Posé dans La Tess” .
Lui est désormais identifié au niveau national, depuis Lyon 5e et plus précisément Point Du Jour, ZeGuerre a su lui aussi ramener de la lumière sur sa ville et tout va pour le mieux depuis son passage dans « Rentre Dans Le Cercle ». Chaque morceau dépasse le million de vues et on devrait assez rapidement entendre parler de son premier projet.
Collectif assez proche du 667 avec qui on pourrait voir une connexion prochainement, Lyonzon qui se compose d’une dizaine de membres et a déjà sorti 4 projets dont le dernier « Kriegsmarine » le 12 septembre composé de pas moins de 25 titres, l’idéal pour découvrir le crew. Chaque rappeur a son propre style ce qui est très agréable car on ne s’ennuie jamais sur les morceaux, de plus la capacité de Jolly à rapper aussi bien en français qu’en italien ajoute une petite touche supplémentaire qui leur permet de se démarquer. Si vous aimez ce crew, on vous conseille d’aller jeter une oreille sur le RTT Clan et en particulier sur le feat entre Gouap (RTT Clan) et Kpri (Lyonzon) « Où Sont Les Michtos » produit par Izen qui place beaucoup de prods pour les lyonnais.
Depuis quelques mois, un rappeur de Villeurbanne attire l’attention avec sa capacité à multiplier les casquettes : Pouya ALZ qui continue de se développer et de peaufiner son style. Il n’est pas encore arrivé à maturation pour le moment mais le potentiel est assez énorme et il semble savoir où il veut aller en accordant également beaucoup d’importance au visuel. On peut s’attendre à de très bonnes choses de sa part dans les mois et les années à venir, on sent une montée en puissance au fil des mois.
Eddy, ex Enfants Sauvages, dont nous avons parlé plus haut est revenu alors que personne ne l’attendait et le moins que l’on puisse dire c’est que les gens ont répondu présents, même Jhon Rachid lui en a placé une. Il a déjà annoncé que la suite ne devrait pas tarder avec le deuxième épisode de ses « Freestyle Sauvage », alors restez branchés. C’est un véritable découpeur d’instrus qui a su se réadapter et comprendre les codes actuels du rap game après sa trop longue absence.
Véritable buzz de ces derniers mois, Kikesa, qui se partage entre Nancy et Lyon, fait également partie de ces rappeurs à suivre : sa dernière mixtape « Dimanche De Hippie Vol.2 » est sortie il y a peu et tous les dimanches il nous offre un inédit dans un style qu’il est le seul à faire et à maîtriser, preuve encore une fois de la diversité de cette scène lyonnaise.
Originaire de Bron et proche de Karim Benzema, Big Ben fait lui aussi partie de ces nouveaux rappeurs lyonnais à suivre, actuellement entrain de préparer son premier projet qui devrait lui permettre de s’exporter pourquoi pas jusqu’à Londres (comprendra qui pourra). Certains d’entre vous ont dû le découvrir en 2015 lorsqu’il a remixé « RDC » d’Alonzo avec qui il a travaillé aux côtés de DJ Spike Miller sur le titre anniversaire « Amigo » sorti cet été.
DZ a été découvert par beaucoup dans Rentre Dans Le Cercle et apprécié pour son style incisif, mais auparavant il bénéficiait déjà d’une certaine côte de popularité notamment grâce à ses freestyles postés sur la chaîne de Daymolition où il découpait des instrus avec une certaine insolence. On a très peu d’infos sur un futur projet mais si les attentes du public continue d’augmenter, aucun doute qu’il passera par la case consistant à sortir une mixtape ou un EP.
Dans un style très old school, on peut retrouver L’officier Zen bien connu des amateurs de l’underground lyonnais qui tourne dans la région en permanence prêt à prendre n’importe quel micro qu’on lui tendrait et à faire kiffer son public, pour l’avoir vu en concert le rappeur originaire de Nice est chaud et possède déjà une véritable expérience de la scène, un vrai passionné qui a sorti sa mixtape gratuite « Art Triste » à découvrir dès que possible.
Autre charbonneur, Lcysta, membre du trio Fayaboy’Z aux côtés de Vers’O & Izen, qui malgré son jeune âge a déjà sorti 5 projets et commence à vraiment se faire un nom sur Lyon et ses alentours pour avoir fait les premières parties des Psy4 De La Rime, Seth Gueko, Mac Miller, Gros Mo ou encore Disiz mais aussi en ayant remporté la finale du tremplin Buzz Booster de la région Rhône-Alpes. Le 4 mai il a sorti son EP « Karma Lova » composé de 4 titres, vous devriez vous laisser tenter par ce projet et si vous êtes de Lyon, on vous invite à aller le voir en live.
On vous emmène à Caluire pour le dernier artiste de notre sélection avec Boyzy qui commence à bien tourner grâce à un style très chanté et des lyrics intéressantes. Sa première mixtape est déjà disponible, s’appelle « Me Voilà » composée de 12 titres et est présente sur toutes les plateformes ainsi qu’en CD qu’il remet uniquement en mains propres, elle vous fera parfaitement entrer dans l’univers de ce jeune rappeur.
Pour finir dans un autre registre, nous n’oublierons pas une autre immense fierté du mouvement Hip-Hop, le B-Boy légendaire Lilou, ancien membre du Pockemon Crew, faisant partie des meilleurs danseurs et multiple champion du monde de break dance. Encore dernièrement il a beaucoup fait parler de lui avec sa prestation lors de l’évènement « Fusion Concept World » sur le titre « Le Cercle » de Sofiane, Hornet La Frappe, GLK & YL.
Conclusion.
Comme vous pourrez le remarquer à la lecture de ces lignes, la scène rap lyonnaise a de l’avenir et fait de plus en plus parler d’elle. Des personnalités pourraient faire partie de son essor, comme notamment Sofiane et son émission « Rentre dans le cercle » qui depuis l’année dernière aide beaucoup de rappeurs à se faire connaître, Jhon Rachid qui dès que possible met en avant sa ville, des youtubeurs comme Seb La Frite ou encore des footballeurs comme Karim Benzema qui fait également beaucoup de pubs pour eux. Un seul single, un seul feat ou une seule signature pourrait également changer la donne, sans oublier les médias et bien sûr le plus gros tremplin pour un artiste, son public… Si tu devais miser sur un seul de ces rappeurs à l’avenir, qui choisirais tu ?!